Fraîchement diplomé d’un BTS Électrotechnique au lycée De La Salle à Castres, notre jeune apprenti Adrian prolonge son contrat en alternance chez Sirea pour une année supplémentaire !
En effet, dans le cadre de la licence professionnelle « Conception et amélioration de processus et procédés industriels » qu’il intègrera en septembre à l’Université Jean-François Champollion d’Albi, Adrian va pouvoir aller plus loin dans l’apprentissage théorique dans les domaines de l’électricité et des automatismes industriels.
Il pourra ainsi mettre en application ses nouvelles connaissances au cours des missions qui vont lui être confiées pour sa troisième année chez Sirea.
Adrian, félicitations pour l’obtention de ton BTS ! Quel a été le projet qui t’a le plus intéressé lors de ces deux dernières années passées chez Sirea ?
Merci beaucoup, et merci à M. Bouteille et aux personnes de Sirea qui m’ont accompagné pendant ces deux années.
Sans hésiter, la gestion énergétique des bâtiments de Sirea ! Ca a été un très gros projet sur lequel j’ai eu la chance de pouvoir m’investir. J’ai pu me pencher sur des problématiques de collecte et d’analyse de données de consommation électrique. Avec l’arrivée de l’ombrière photovoltaïque cet hiver au siège de l’entreprise, j’ai pu travailler sur le pilotage de la production photovoltaïque pour intégrer davantage les énergies renouvelables dans la consommation électrique de l’entreprise.
C’est un projet qui fait intervenir beaucoup de compétences. Concrètement, de quelle façon as-tu pu mettre à profit les tiennes ?
Exactement, avec l’aide des personnes qui m’ont accompagné, j’ai pu travailler sur la configuration et l’installation des capteurs pour collecter les données de production photovoltaïque et de consommation électrique.
Je me suis également occupé de la programmation de l’automate pour remonter ces données collectées sur notre plate-forme MicroSERVER et les mettre à disposition au travers d’un synoptique.
Un sacré chantier côté collecte et analyse des données donc ! Et en ce qui concerne le pilotage énergétique ?
Oui, le pilotage énergétique des bâtiments est une tout autre chose. Comme Sirea ne dispose pas de contrat de revente d’électricité, il nous a fallu piloter l’onduleur pour éviter d’injecter le surplus d’énergie sur le réseau électrique.
Mais pour utiliser de manière plus intelligente cette énergie « en trop », on utilise un pyranomètre pour calculer l’irradiation solaire et estimer l’énergie qu’on peut produire.
En fonction des résultats, on déclenche les équipements pilotables tels que nos climatisations ou encore nos bornes de recharge de véhicules électriques pour que cette énergie excédentaire soit utilisée à bon escient.
Tu as certainement dû apprendre beaucoup grâce à ce projet ! De ce fait, comment va se dessiner l’année à venir sur le plan universitaire et professionnel te concernant ?
C’est vrai que ce projet m’a beaucoup appris en ce qui concerne l’autoconsommation et l’efficience énergétique. Il y a des choses formidables à réaliser dans ces domaines, notamment dans le cadre de la transition énergétique du secteur industriel !
Concernant ma formation en licence professionnelle à Albi, une grande partie du premier semestre sera consacrée à la formation afin d’acquérir des connaissances solides dans le secteur industriel. A la suite de quoi, au second semestre, mon immersion en entreprise sera bien plus importante pour pouvoir mettre en pratique ces nouveaux acquis.
Ce sera l’occasion de poursuivre le projet de pilotage énergétique des bâtiments de Sirea, avec la gestion du stockage d’énergie pour optimiser l’autoconsommation énergétique de l’entreprise.
Qu’est-ce qui te plait le plus dans le métier que tu es en train d’apprendre ?
Ce métier, ou plutôt ces métiers devrais-je dire, sont très intéressants puisqu’ils permettent de toucher à beaucoup de choses. La chance que j’ai en réalisant mon alternance chez Sirea, c’est que j’apprends différents métiers, dans des domaines techniques variés tels que l’automatisme industriel, la gestion énergétique, la télégestion ou encore l’électricité industrielle. Et c’est ce qui me plait : de la diversité dans chaque mission, on ne s’ennuie jamais, il n’y a pas de routine !
Et ce qui m’a beaucoup motivé aussi, c’est de voir qu’on peut réaliser un projet complexe de A à Z, nécessitant pourtant de nombreux savoir-faire (électrique, électronique, informatique) et de le voir se concrétiser. C’est une vraie récompense ! D’autant plus lorsque ça répond aux problématiques d’une entreprise, en l’occurence celle qui m’accueille et que je remercie encore une fois !
C’est donc une année qui s’annonce très enrichissante pour notre apprenti avec des missions axées sur l’intégration des énergies renouvelables dans le cadre de l’industrie 4.0.